Saint-Valery avec Hervé

Par Caroline

, le 11 avril 2024 Temps de lecture : 3

Nous profitons d’un bel après-midi en ce début de printemps pour en apprendre toujours plus sur les secrets de Saint-Valery-sur-Somme, jolie cité médiévale au coeur de la Baie de Somme

Et quoi de mieux que de suivre Hervé, mon collègue valéricain qui connait la cité médiévale comme sa poche, je peux même dire qu’il fait partie de ces personnages qui font l’identité de Saint-Valery.

Tout démarre de l’entrepôt des sels, qui abrite désormais :

• l’office de tourisme,
• le restaurant « le Schorre »
• des salles animées régulièrement par des spectacles et des séances de cinéma

Hervé nous conte l’histoire du bâtiment, l’entrepôt de Saint-Valery était le plus important au nord de Paris, voire de France, il pouvait abriter plus de 19 000 tonnes de sel. Il fournissait la Picardie, l’Artois, la Champagne et la Bourgogne.

Nous continuons notre chemin à travers ruelles et venelles, toujours attentifs aux histoires et anecdotes.

Découverte de la chapelle Saint-Pierre sur une jolie place qui doit être bien fleurie, une fois que le printemps aura fait son travail 😉 A proximité de là se trouve la troupe Soliles, qui propose des spectacles et des ateliers de théâtre.

Nous arrivons tranquillement dans le quartier des pêcheurs, le Courtgain. Les ruelles grimpantes de ce quartier sont jalonnées de petites maisons toutes très colorées. On apprend que les pêcheurs utilisaient le reste de la peinture qui leur avait servi à repeindre leur bateau pour rénover leur porte, volets et fenêtres. Beaucoup de ses petites maisons sont toujours habitées par des familles de valéricains.

En été, lors de la fête de la mer (début août), des filets et des glaïeuls sont disposées sur les façades.

Ensuite, rendez-vous dans la vieille ville, et au hasard des ruelles pavées, Hervé nous raconte les histoires :

• du calvaire des marins et de son oratoire d’où le point de vue est superbe, les femmes de pêcheurs y guettaient le retour de leur maris partis en mer depuis la dernière marée.
• de l’église Saint-Martin, avec sa double nef et ses murs en pierre avec damier de galets
• de la porte de Nevers, dont le cachot est un lieu d’exposition et qui est habité par le curé de la paroisse
• des tours Guillaume, appelée aussi « Porte de Haut » ou « Porte Jeanne d’Arc » en souvenir de son passage en décembre 1430, c’est un des vestiges les plus anciens de la Ville, la vue sur la baie est panoramique et à couper le souffle.
  
  
  mais aussi toujours pleins de petites anecdotes et d’histoires croustillantes* que je garde pour moi…

Il faut vous laisser un peu de suspense et de plaisir à écouter Hervé

*d’ailleurs, les chouchous achetés (et mangés) sur le retour le long du quai Jeanne d’Arc étaient tout aussi croustillants que les histoires d’Hervé, je vous les conseille 😉